Qui connaît la plus belle mort ? Le soldat qui tombe pour la patrie, ou la mouche dans mon verre de whisky ?
Qui connaît la plus belle mort ?
Le soldat qui tombe pour la patrie, ou la mouche dans mon verre de whisky ?
Voilà le genre de phrase qui vous pose d’emblée un écrivain, un vrai.
En l’occurrence, un auteur comme l’Amérique seule en engendre :
l’ogre californien William T. Vollmann, à la fois romancier et poète,
peintre, photographe, journaliste et essayiste.
Pas très politiquement correct, le gars :
pornographe obsédé par le salut, collectionneur d’armes et sauveur de jeunes filles,
une sorte de chevalier biblique ou de cavalier de l’apocalypse qui chevaucherait
sur sa Harley Davidson les espaces sans fin de son pays.
Fabienne Darge, Les modernes bas-fonds de William T. Vollmann
Si un soir l'enfer
Frappe et hurle à ta porte
Ouvre les fenêtres
Puis respire tant que tu peux
L'air de cette vie qui s'en va
© Justinius Digitus - Et enfin souffle, car une autre est déjà là
A ma Ju²